Cette soirée de débat rendra compte du positionnement des réflexions du Département Humanisme numérique du Collège des Bernardins et tentera d’apporter des réponses à de nombreuses questions urgentes qui se posent dans nos sociétés.

Les narrations dominantes, dans le débat public, sur l’avenir de l’humanité opposent souvent des récits à forte charge utopique à ceux dystopiques. Dans ces histoires, le recours à la notion d’humanisme reflète le besoin de prendre position sur un problème de grande ampleur qui s’exprime à travers une multiplicité de questions particulières :

• Les dispositifs numériques satisfont-ils vraiment des besoins humains, ou les produisent-ils à de pures fins économiques ?

• La croissance technologique est-elle compatible avec le bien-être d’un écosystème au bord de l’effondrement ?

• La recherche sur l’AI (Artificial Intelligence) peut-elle apporter une réponse à l’autre AI (Anthropocene Imperative) – c’est-à-dire à la nécessité de résoudre les multiples crises sociales, politiques et environnementales de notre époque, avant qu’il ne soit trop tard pour nous et pour la planète – ou bien risque-t-elle de n’être qu’un facteur de distraction ?

• Les algorithmes nous aident-ils à prendre des décisions plus conscientes, ou bien dirigent-ils nos choix en reproduisant des stéréotypes ?

• Les environnements virtuels nous permettent-ils d’explorer des aspects de nos personnalités, ou fragmentent-ils notre identité, en rendant toujours plus difficiles les processus de subjectivation ?

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Mot d’accueil et introduction :

P. Olric de Gélis, théologien, directeur du Pôle de Recherche du Collège des Bernardins

Éric Salobir, président du comité exécutif de la Human Technology Foundation, fondateur du réseau OPTIC

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Table ronde :

Laurence  Devillers, professeur en informatique appliquée en sciences sociales, Université  Paris-Sorbonne ; chercheuse au Laboratoire  interdisciplinaire des sciences du numérique, CNRS ; spécialiste de la relation humain-machine, robotique affective et détection des émotions, du numérique

Maurizio Ferraris, philosophe, spécialiste d’ontologie théorique et appliquée et de philosophie des nouvelles technologies, Université de Turin

Graziano  Lingua, philosophe, Université de Turin, co-directeur du département de recherche Humanisme Numérique du Collège des Bernardins

Gemma  Serrano, théologienne, co-directrice du département de recherche Humanisme Numérique du Collège des Bernardins

Mgr Paul Tighe, secrétaire du Dicastère de la Culture et de l’éducation du Vatican, expert du Vatican pour les questions du numérique

Modératrice : Mélinée Le Priol, journaliste en charge de l’Intelligence Artificielle et du numérique au journal La Croix

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POSITION PAPER DU DÉPARTEMENT HUMANISME NUMÉRIQUE

Pour un humanisme numérique critique. Lire :

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