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« Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu ». Cet appel lancé par l’Évangile est comme le fil conducteur de l’engagement d’Andrea Riccardi. En 1968, il fonde la Communauté Sant’Egidio, au service des pauvres et de la paix. Ses actions sociales locales pour venir en aide à ceux qui subissent les conséquences des guerres prennent au fur et à mesure une dimension internationale et diplomatique. La Communauté est ainsi à l’origine de négociation et de signature de traités de paix.

L’aggravation des conflits aux portes de l’Occident, en Ukraine ou encore au Proche-Orient rendent d’autant plus nécessaire cette recherche de la paix. Chaque guerre entraîne en effet son lot de conséquences sociales, psychologiques et économiques : l’omniprésence de la misère, les familles déchirées, les violences faites aux civils, ou encore la censure de l’information, les entraves à la liberté, sans parler des conséquences économiques.

Mais est-ce juste de chercher un point d’équilibre, un compromis, quand un peuple subit une grave agression par un État voisin ? L’anéantissement de l’ennemi n’est-il pas la seule solution à long terme ? Aimer nos ennemis, n’est-ce pas trop naïf ? ou simplement impossible ? La paix n’est-elle pas une belle utopie ? Peut-on bâtir une paix durable sans pardonner ?

Autant de questions brûlantes que la nouvelle configuration géopolitique nous invite à explorer, par le témoignage d’Andrea Riccardi.
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Cette conférence appartient au cycle de géopolitique du Collège des Bernardins pour l’année 2025-2026, intitulé « Guerre et Paix » et parrainé par Jean-Pierre Raffarin.
Dates des prochaines conférences : 8 décembre, 5 janvier, 9 février, 9 mars, 13 avril, et 18 mai.

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Crédit peinture : Pieter Claeissens le jeune, Allégorie de la paix des Pays-Bas de 1577, 1577.