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Ils seront présents :

• Laure Quennouëlle-Core, historienne, directrice de recherche au CNRS
• Frédéric Oudéa, ancien directeur général de la Société Générale
• Modération du débat par Édouard Girard, professeur au Collège des Bernardins

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Longtemps considérée comme une question technique réservée aux spécialistes, la dette publique occupe aujourd’hui une place paradoxale dans le débat public : omniprésente dans les statistiques budgétaires, mais souvent reléguée à l’arrière-plan des priorités politiques et médiatiques. Pourtant, son évolution soulève des enjeux majeurs pour l’économie, les finances publiques et la capacité d’action de l’État.

À mesure qu’elle s’accroît, au fil des crises économiques, sociales ou sanitaires, la dette influence les politiques publiques, la perception de la France dans le monde, les choix des organisations et des entreprises et, plus largement, les équilibres socio-économiques. Comment comprendre cet écart entre la portée concrète de la dette et la relative indifférence qu’elle suscite ?

Faut-il repenser notre rapport au temps politique, à la dépense publique, à la solidarité nationale ? Comment concilier exigences de court terme et responsabilité à long terme ?

Cette conférence propose d’explorer ces questions en croisant les regards de Frédéric Oudéa, banquier, et de Laure Quennouëlle-Core, historienne, pour éclairer les enjeux économiques, politiques et culturels de la dette souveraine dans nos sociétés contemporaines.


Cette conférence inaugure un cycle économique pour l’année 2025-2026 intitulé « le Poids de la dette ».  
Dates des prochaines conférences : 27 janvier et 17 mars.