Initialement, l'accent était mis sur la résurrection des corps, un espoir vivement attendu par les premiers chrétiens qui envisageaient cet événement comme imminent. Toutefois, au fil du temps, notamment au Moyen Âge, l'immortalité de l'âme est devenue prédominante dans la pensée chrétienne, reléguant quelque peu la résurrection des corps à un second plan.

Ce changement d'accentuation a eu des répercussions sur la manière dont les chrétiens perçoivent et valorisent ces aspects de leur foi. L’enseignement examine également le rôle de l'âme et du corps dans le salut personnel, soulignant que le salut chrétien est unique en ce sens qu'il conserve l'individualité de la personne dans l'éternité, contrairement à d'autres croyances qui envisagent une réincarnation ou une fusion dans un tout universel.

Les discussions aborderont la manière dont ces croyances influencent l'éthique chrétienne, en particulier la notion que la dignité de la personne humaine doit être préservée de la conception jusqu'à la mort naturelle. Ce respect de la personne est essentiel puisque c'est elle qui est appelée au salut éternel. De plus, l’enseignement soulève des questions sur la manière dont la résurrection des corps et l'immortalité de l'âme sont perçues et enseignées dans la pratique pastorale contemporaine, et comment ces doctrines peuvent être mieux intégrées dans la vie quotidienne des croyants pour enrichir leur foi et leur compréhension de l'espérance chrétienne.